Logement neuf ou ancien : que choisir ?

Trente et un millions de logements anciens. 400 000 nouvelles constructions environ par an.

Forcément, il est plus facile de trouver un bien à sa convenance dans l’existant.

D’autant que les prix y sont généralement moins élevés. De son côté, le neuf ne manque pas d’attraits.

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Panorama des avantages et des inconvénients des deux secteurs.

Pas de travaux pendant dix ans !

Dans le neuf, le constructeur doit offrir une garantie décennale qui le rend responsable des qualités de sa prestation. Un atout à considérer d’autant qu’il s’ajoute à des frais d’acquisition réduits (frais de notaire, taxes…) : de 2 à 3 % dans le neuf contre 7 % dans l’ancien.

En outre, les acquéreurs de neuf sont exonérés de taxe foncière pendant les deux ans qui suivent la fin de la construction.

Les nouveaux logements doivent par ailleurs répondre aux exigences de la Réglementation thermique 2005. Une disposition qui émane de la volonté de l’État de diviser par 4 d’ici à 2050 les émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990.

La France s’est engagée à respecter cette notion appelée « facteur 4 » en ratifiant les accords de Kyoto. Conséquence : le neuf jouit de bonnes performances thermiques et acoustiques, accompagnées de réelles économies d’énergie.

Ces prestations font évidemment grimper le prix de 10 à 20 % par rapport à l’ancien. Autre aspect à prendre en compte : c’est le plus souvent en périphérie que sont édifiés les nouveaux programmes à cause de la pénurie de foncier dans les villes.

Prévoir les travaux

Les adeptes du centre-ville trouveront donc plus facilement leur bonheur dans l’ancien. Acheter dans l’existant, c’est aussi bénéficier de prix inférieurs à ceux du neuf. Quoique…

Dans certains secteurs comme à Paris, Lyon ou Toulouse et sur le littoral très prisé, la forte hausse des prix de l’immobilier et la faiblesse de l’offre en neuf tendent à lisser les valeurs.

Cependant, l’ancien permet de bénéficier de prêts aidés, de subventions auprès de l’Anah, ou de crédits d’impôt pour des travaux importants ou spécifiques (installation d’une pompe à chaleur, par exemple).

Des possibilités à regarder de près. Car l’objectif du « facteur 4 » devrait bientôt se traduire par une réglementation thermique obligeant à l’amélioration des performances énergétiques également dans l’ancien.

Un budget de travaux estimé de 17 000 à 20 000 € par logement, à ajouter à ceux entraînés par l’état vétuste de certains biens. Certes, il reste le fameux cachet de l’ancien : la pierre, les poutres, les tommettes, le parquet détrônent encore pour beaucoup les plans plus rationnels et les espaces lumineux du neuf.


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